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Édito
Hahahaha ! J’ai enfin réussi à devenir rédacteur en chef de La Mine à la place du rédacteur en chef de la Mine mais pour cela, il a fallu pactiser avec le diable. Je vous préviens amis lecteurs, ce numéro sent le soufre ! Lavez-vous les mains après usage et évitez tout contact avec les muqueuses.
C’est donc habillés en Prada et en fredonnant "T’es le diable en personne" que nos mineurs hauts de françois sont descendus au plus profond de la Mine, jusqu’aux confins de l’enfer d’où ils ont rapporté démons et merveilles ! Ils se sont arrosés d’eau bénite et sont allés enquêter dans les concerts, les festivals, partout où l’on danse des sarabandes endiablées.
La recette de cette Mine n° 666, non je déconne, n° 71, imaginée par un chef tombé dans une machine infernale en 1984 et jamais vraiment remis est la suivante : Mélangez dans un grand chaudron des musiques noires (jazz, blues, rhythm and blues), des musiques blanches (country, chansons traditionnelles) et vous obtenez, dès les années 50, le rock’n’roll. Dès lors c’est un déferlement de suppôts de Satan : Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Chuck Berry, Beatles, Rolling Stones, Led Zeppelin, Black Sabbath, Doors, AC/DC, Sex Pistols, Marilyn Manson ...
Face à cette invasion, les tenants de la morale et des bonnes moeurs réagissent en brûlant ou en cassant les disques en direct à la radio et en excommuniant les rockers. Peine perdue, les musiques du diable continuent de pervertir notre belle jeunesse qui invente d’autres sons sulfureux : le punk, le rap, la techno…
Pour ce numéro, la Mine se fait donc l’instrument du Malin mais aussi du pas malin pour propager une fois de plus ces infâmes diableries. Nos diablotines et diablotins ont chroniqué, photographié, dessiné et leur constat est sans appel : Ouh, les cornes !
Cet édito démoniaque a commencé par un éclat de rire, il finira par un’ tchiote larme. Je voudrais lever mon verre à un ange dépourvu d’ailes mais doté de grandes oreilles qui lui feront le même usage : not’ Président du Groland, Christophe Salengro, qui restera immourable dans le coeur de tous les grolandais et des gens d’not’ coin. On en reparle dans le prochain numéro.
Banzaï !